Raconte moi la ville

Raconte moi la ville

Durée < à 1 heure
Lieu En ville, avec un parcours qui passe par des espaces arborés
Cette activité est pertinente pour amener à faire un cheminement en ville.
Namur (Belgique )

Objectifs

• Se mettre dans la peau d’un vivant urbain
• Comprendre les besoins spécifiques du vivant urbain

Matériel

  • Fiche besoin (1/espèce)
  • Une icône avec la photo de l’espèce
  • Image de la ville
  • De quoi écrire

Déroulement

Cette activité se fait à 3 endroits avec des moments de déplacement qui servent de moment de réflexion.
Chacun reçoit la photo d'un être vivant en ville (sauf l'humain) et réfléchit pendant le premier trajet à ce dont cet être vivant à besoin pour vivre, pour être à l'aise, les conditions idéales.
Pour la deuxième partie du trajet, les participants doivent répondre à la question "Où et comment ces besoins seraient-ils satisfaits en ville ?"
Le 3e arrêt sert à chacun de partager son rôle et ce qu'il est ressorti de ses réflexions. Un post-it avec le nom du vivant est placé à l'endroit sur une carte où le participant pense que son rôle se sentirait bien.

  • A - Chaque participant reçoit la photo d’un habitant de la ville (végétal ou animal). Le but est que, pendant le premier déplacement, chacun imagine ce dont son espèce a besoin pour vivre, ses conditions idéales pour être à l’aise. Attention à ne pas encore mentionner la ville. On part d’abord de manière générale.
  • Le participant prend note des besoins sur une feuille s’il le souhaite. Il a jusqu’au 2e arrêt (B) pour écrire tout ce à quoi il pense.
  • B – Les participants sont maintenant invités à répondre à la question « Où et comment ces besoins seraient-ils satisfaits en ville ? ». De nouveau, ils ont le temps du trajet jusqu’au point C pour y réfléchir. Ils peuvent évidemment s’aider des autres participants pour trouver des idées. S’ils le souhaitent également, des fiches explicatives des besoins de leur espèce sont disponibles à la demande.
  • C – Les participants sont mis en cercle et sont invités à partager ce qui est ressorti de leurs réflexions. Chaque participant présente son espèce, ses besoins et va poser l’image sur la ville-nature au centre, en fonction d’où elle serait la plus heureuse.
  • L’animation se finit par une conclusion globale avec les participants sur les liens entre chaque lieu et espèce.
  • On pense souvent que la nature est cantonnée aux parcs et aux espaces verts et pourtant, elle peut réellement se retrouver partout en ville, peu importe le style de paysage. C’est évidemment, la diversité de paysages qui apporte une diversité d’espèces vivantes et donc une richesse biologique.

Evaluations et références

Difficultés rencontrées/Éléments négatifs

L’animation a été construite sans réflexion avec son cadre. Elle aurait pu être beaucoup plus ancrée dans son paysage.

Suggestions/Idées pour animations/formations future

Si c’est à refaire, il faut la prévoir avec beaucoup moins de temps de réflexion, limiter à 5 minutes de réflexion maximum, lorsqu’il faut.
En y réfléchissant, l’idéal serait de, dans un premier temps et dans un espace vert plus ou moins naturel, distribuer les rôles et demander aux participants de se rendre, dans l’espace, à un endroit où ils pourraient vivre ou s’y trouver confortable. Si certains ne trouvent pas, l’animateurice peut l’aider.
Dans un deuxième temps, on corrige, on explique son choix puis on se rend dans un milieu fortement urbanisé, on fait la même chose. Pour éviter le danger, choisir une place ou un piétonnier. De là on constate que les besoins ne sont pas comblés.
Dans un troisième temps, on refait la même chose dans une zone urbaine végétalisée, et on constate que certaines espèces ont un lieu de vie, tandis que d’autres non.
En fin d’animation, on peut discuter avec les participants de ce qu’il manque pour accueillir leur espèce.
Il y a d’autres pistes de réflexion qui ont été soulevées :
• Ne faire qu’avec des animaux ? Il est plus facile de se mettre à la place d’un animal que d’un végétal.
• La formation avait trop d’ambitions par rapport à 2 jours de formations, ça a été souvent la course, les estimations de temps étaient vraiment trop basses, malgré des gardiens du temps.
• Rapport entre le temps de fresque – réflexion sur la passation des connaissances : plusieurs participants auraient souhaité vraiment approfondir le moment de passation, de réflexion sur la complexité dans leur quotidien de travail.
• On aurait dû se remettre en question plus souvent : Est-ce qu’on laisse tomber certains trucs, vu que l’animation prend super bien…

picto ecologie_des_relations Ecologie des relations
Thème Nature en ville
Public
  • Enfants (6-12 ans)
  • Préadolescents et adolescents (12-18 ans)
  • Jeunes adultes (18-25 ans)
  • Adultes (25-65 ans)
  • Aînés (65 ans et plus)
Formateur·rices
  • Isabelle, Thibault, Fanny, Alexia, Christophe
Commanditaire Educateur à la nature
Auteur

Thibault

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